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Une ligne invisible à la croisée des fleuves, la ligne de Partage des Eaux désigne une limite géographique qui divise un territoire en différents bassins versants.
De chaque côté de cette ligne, les eaux s’écoulent dans des directions différentes.
La ligne est une synthèse entre l’Ardèche – versant méditerranéen – et l’un des sites majeurs du Parc, les sources de la Loire au Mont Gerbier-de-Jonc – versant atlantique. Située à la frontière occidentale du Géoparc UNESCO des Monts d’Ardèche, sa position culminante offre des points de vue grandioses qui permettent de comprendre très facilement les caractéristiques paysagères du territoire. Pour l’observateur installé au sommet du Mézenc, la différence est nette. Aux plateaux du Velay doucement vallonnés, empruntés par les eaux de la Loire et de ses affluents, s’opposent les reliefs déchiquetés de la Cévenne ardéchoise. En effet, les cours d’eau, en dévalant très rapidement la pente pour rejoindre le Rhône, décuplent leur puissance érosive responsable des fortes dénivellations de ce versant. Au contraire, les eaux atlantiques courent sur plusieurs centaines de kilomètres pour atteindre l’Océan.
Avec le “Partage des Eaux” inauguré en 2017, le Géoparc UNESCO des Monts d’Ardèche qui est aussi un Parc Naturel Régional, a permis aux habitants et visiteurs de côtoyer une collection d’oeuvres d’art contemporain, le long de la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée. Ce sont 9 œuvres qui jalonnent cette ligne invisible de plus de 100km, le long du GR7©. Félice Varini, Stéphane Thidet, Gloria Friedmann... et Henrique Oliveira ont puisé leur inspiration dans les paysages géologiques et le bâti d’exception.