La Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson présente, dès le 1er Février 2020, un nouveau projet de création contemporaine et laisse carte blanche à l’artiste plasticienne Delphine Ciavaldini, remarquée à la Documenta de Kassel en 2017 et pour sa participation à la Nuit Blanche en 2019, elle investit sa plateforme de création en y installant une vaste pièce textile : Les Horizons Perdus.
Les Horizons perdus est une installation textile monumentale à caractère architectural qui permet de rentrer au coeur des arts tissés et d’en questionner les enjeux de représentativité commune et de sensibilités individuelles.
L’installation a pour ligne conductrice le tissage au sein de l’habitat, ses champs d’usage et de représentation. Les matériaux utilisés (fils, laines, soieries, bobines, cantres, embrases, tapis, tapisseries, cartons de tapisserie, calques, “flûtes”, etc. ), sont issus du recyclage et ont été récoltés sur plusieurs années à Aubusson et dans un rayon de dix kilomètres autour de la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson.
L’installation est composée de deux parties. La première, Remettre les pendules en l’air, tente une digestion des usages tissés et les propose en une galerie de totems, présences mythologiques qui nous accueillent. Les totems s’intègrent eux peu à peu à un large espace de tissage tridimensionnel dans lequel on chemine : Les Horizons perdus.